Les habitats

La transhumanité a dû s'adapter à la vie dans l'espace avant la chute et encore plus après avoir perdu son berceau. Elle a developpé de nombreux habitats différents qui exploitent la structure environnante et ler ressources disponibles

C’est l’ancêtre des habitats spatiaux calqué sur les stations du XXème et XXI ème siècle. C’est un assemblage de modules, alimenté par des panneaux solaires. Les plus rudimentaires nécessitent des scaphandres pour aller d’un ensemble vers un autre. Leur capacité d’autosuffisance est quasiment nulle. Il existe un appontement pour une navette et éventuellement un poste d’égodiffusion. Les boites de conserves accueillent jusqu’à 50 personnes.

Elles sont installées dans la ceinture intérieure en générale, sur des astéroïdes de fer nickel. Le principe est l’évidement un d’un astéroïde et en appliquant le métal par centrifugation du fait de la rotation. Une fois évidé, l’installation commence avec des bâtiments sur la paroi interne, la rotation de l’astéroïde plus ou moins naturelle assure une gravité artificielle plus ou moins forte sauf sur l’axe de rotation. Ces bulles de Cole peuvent être immenses comme l’est Extropia avec 10.00.000 d’habitants.

C’est le modèle le plus courant en microgravité. Assemblée selon des axes de circulations ou de voies rapides, des sphères ou des cubes se réunissent par fonctions : quartiers d’affaire, quartier résidentiel. Autour des installations industrielles et de production d’énergie ainsi que des sphères hydroponiques. Certaines sphères sont munies d’une gravité artificielle comme les parcs mais aussi les zones de morphose ou de création de morphes. Les grappes peuvent accueillir 50 à 250.000 personnes.

C’est le plus récent mode de construction, non par l’aspect qui reste un cylindre en rotation sur son axe longitudinale, mais sur sa croissance quasi organique du fait de nano robots programmés qui assurent sa construction. IL n’en existe que 3 terminés actuellement et ils peuvent accueillir 3.000.000 d’habitants.

C’est le plus courant habitat dans la ceinture intérieure du système solaire même s’il est devenu obsolète. Ce cylindre de 6 Km de diamètre pour 8 Km de long tourne sur son axe pour assurer une gravité proche de celle de la terre. A l’une des ses extrémités, un spatioport permet l’accostage de navettes. Sur la partie disque situé l’opposé du soleil, d’immense vitre et des d’immenses miroirs permettent de faire rentrer indirectement la lumière du soleil. Sur cylindre lui-même, une alternance de bande de culture, de bande de jardins public et de bande de quartier d’affaire et résidentiel. Ces cylindres peuvent accueillir 25.000 à 2.00.000 d’habitants.

C’est aussi un habitat obsolète et l’on peut le trouver en orbite autour de la terre, la lune ou Mars, au début de la colonisation. De la fore d’une « bouée », le toroïde tourne sur lui-même autour de ses rayons qui se relient au centre. Le diamètre fait 1 km. Du fait de la rotation, il existe une gravité artificielle. Initialement à visée scientifique ou militaire ils furent secondairement réhabilités pour les civils. Ils sont munis de fenêtre à matériaux intelligents capable de protéger des radiations et assurer la croissance de plantes. Ils peuvent accueillir jusqu'à 50.000 personnes

Ces habits à moindre coût se retrouvent sur des lunes ou d’immenses astéroïdes. A la manière de leur ancêtre les troglodytes, des cavités sont creusés à même la roche sous formes d’alcôves réunies par des coursives. Généralement sous la croûte superficielle, des puits de lumière assurent un minimum d’éclairage naturel.

Les dômes sont de formidables constructions de transpacier ou de verre intelligent qui isolent du vide sidéral un espace pressurisé et compatible avec la vie. De ce fait, ils sont installés sur des surfaces relativement planes comme des planètes dans le système interne ou des lunes. Du fait de l’accroissement des transhumains, il y a souvent un dôme central avec des annexes plus petites.